îlot Z : construction d’une crèche et de 101 logements
- Catégorie : Renouvellement urbain
- Type de mission : Conception – Economie
- Nombre de logements : 101
- SDP : 7244 m2
- Montant des travaux : 5,8 M€
- Livraison : 2020
- Localisation : Vaux-en-velin (69)
- Maître d’ouvrage : ALLIADE HABITAT
Une forme urbaine en îlot ouvert
L’ilot « Z » explore la forme urbaine en îlot ouvert et perméable qui favorise les transparences visuelles et rompt la monotonie d’un front bâti classique.
La volumétrie orientée dans un mouvement dynamique de ce projet de 101 logements de la ZAC de l’hôtel de ville est constituée de quatre bâtiments, dont trois (« A », « B » et « C ») avec des angles très marqués, traités de la même manière avec une vêture caractéristique pour donner à l’îlot une unité visuelle.
Les trois bâtiments, situés sur deux artères importantes (avenues PERI et ALLENDE), sont rythmés par le traitement singulier de ces angles avec une vêture en matériau composite couleur cuivre qui renforcent l’unité de l’ensemble et lui donne une identité particulière.
Ces trois bâtiments gèrent également les contraintes acoustiques (carrefour) et la transition entre espace public et le cœur de l’îlot. L’aménagement des césures en creux ou en biais permet en même temps une grande variété du front bâti.
La crèche est enveloppée d’un « rideau » de tasseaux métalliques (plus résistant que des tasseaux bois, tout en conférant le même aspect visuel) qui soulignent la particularité de l’institution et offrent un écrin chaleureux pour ses jeunes occupants.
Le bâtiment « D » (R+3), plus bas, est organisé en retrait, comme une grande villa, avec des très grands balcons débordants, qui soulignent sa particularité au sein de la composition.
L’emplacement des locaux deux roues a été organisés dans les creux des angles en RDC. Cette « mise en scène » délibérément des déplacements doux dans un espace transparent, accueillant et sécurisé facilite et incite à l’utilisation de ces espaces.
Un soin particulier a été apporté au dessin des balcons avec des garde-corps en béton, qui abordent un motif végétal en creux – interprétation contemporaine des « rusticages » (faux bois et motifs végétaux en béton armés employé dans des jardin d’agrément à la fin du XIXème siècle).