ARCHITECTURE, ÉCOLOGIE ET QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE
Nos équipes intègrent une conviction environnementale et sociétale partagée, depuis la conception jusqu’à la réalisation de ses projets.
Notre culture est plurielle, issue d’abord des premières démarches « bio-climatiques » et « QEB » puis étoffée au fil des projets et des expériences menées…avec le même constat partagé :
L’écologie représente pour nous plus que jamais LE vecteur essentiel de notre progrès, le principal enjeu d’amélioration de la qualité globale et architecturale de nos villes, de nos bâtiments à rénover ou à créer, à « ré-architecturer » ou à « designer ».
La synergie actuelle de nos équipes exprime déjà cette vision nouvelle et enthousiaste par ce nouveau nom de « GRAND AIR », symbole de notre aspiration à évoluer vers un modèle d’entreprise innovante, organisée et tournée vers l’échange des savoirs, des cultures, des techniques, pour tendre ensemble vers le meilleur projet, le plus « juste » et durable dans un contexte donné.
L’architecte, plus que jamais, ne peut, ne doit, travailler seul : son poste est à l’articulation des multiples intervenants du projets.
Notre posture ?
Au-delà d’être forces de proposition c’est aussi celle de l’écoute, de la meilleure transcription des besoins et des usages d’une société qui évoluent sans cesse et cela dans une économie de moyens et une recherche du moindre impact sur un environnement toujours plus sensible.
« GRAND AIR », c’est le constat lucide qu’il nous faut prendre à bras le corps les enjeux d’un avenir nécessairement différent et prometteur, riche de synergies et économe en moyens…
Répondre à cela nous oblige, nous porte ensemble, avec une vision renouvelée de notre métier et en pleine conscience de nos responsabilités.
Enjeu n°1
Inscrire notre réflexion et notre conception dans un avenir décarboné
Au-delà de la moindre consommation énergétique des usages qui progresse encore, c’est la moindre « énergie grise » que nous voulons intégrer aujourd’hui pour limiter la consommation de ressources fossiles, épuisables, au profit de matériaux générés naturellement, (sans process de fabrication énergivore), comme la pierre ou la terre crue, et « biosourcés » comme les isolants naturels et la filière bois, renouvelables et pièges à CO2.
Cette évolution cible particulièrement la structure et l’enveloppe du bâti, l’ère du tout béton ou du tout métal est remise en question… la limitation des sous-sols des projets est ainsi posée au vu du besoin en béton qu’ils génèrent.
Cette volonté concerne tous les types de projets.
Enjeu n°2
Intégrer dans notre conception la dimension sociétale
Avec des projets qui doivent faciliter et évoluer autour de nouveaux modes de vie, de nouvelles pratiques de travail, de nouveaux usages et approches collaboratives… Ainsi l’attente de « renaturation » du territoire urbain et des immeubles est forte et légitime : à nous de l’entendre et de l’intégrer dans nos projets.
La spécialisation d’un bâtiment ou d’un territoire autour d’un programme figé ne nous parait plus satisfaisante : la conception architecturale et urbaine doit permettre d’accueillir au fil du temps et des besoins, sans restructuration « lourde », des évolutions d’un habitat, d’un lieu de travail.
L’usage des bâtiments eux-mêmes pourrait être plus mutualisé, géré dans le temps de la semaine, du mois, de l’année pour différents besoins, en particulier pour les équipements publics.
Nos immeubles commencent à intégrer dès l’origine des possibilités de changement de destination, de muter sans bouleversement… en lieux de travail, en habitat collectif, en hôtel ou en école… la démolition complète reste pour nous un constat d’échec, la solution ultime qui attend un bâtiment mal construit ou conçu trop spécifiquement !
Enjeu n°3
Valoriser la « Ré-ARCHITECTURE » du bâti existant
Est notre approche projet qui va au-delà de la seule «réhabilitation» : elle mobilise dès la conception tous les acteurs dans la même recherche de revalorisation d’un existant et d’analyse de toutes ses potentialités d’usages, de nouveaux espaces, de nouvelles destinations avec une qualité architecturale qui révèlent in fine sa valeur initiale et intègre les exigences d’une nouvelle qualité de design et d’une nouvelle qualité environnementale globale.
Enjeu n°4
Prioriser les projets en territoire déjà urbain, dans une économie de moyens et de temps
La ville est notre matière première, elle doit passer d’un développement basé sur l’étalement de son territoire à celui d’une mutation concentrée sur elle-même, pour mieux préserver l’espace encore naturel et améliorer régulièrement sa qualité intramuros…
Rendre efficient un site déjà bâti et minéral c’est légitime, compréhensible… sans faire table rase du passé pour autant !
La problématique nous parait moins être la seule perception des hauteurs ou densités parfois considérées excessives, que dans la qualité globale du projet : c’est la grille de lecture essentielle pour nous qu’il nous faut exposer avec pédagogie à un quartier, à une collectivité, à des usagers…